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Linkin Park à donf dans les petites enceintes du PC, malgré le mal de crâne je secoue quand même la tête, peux pas m'en empêcher...I can't feel the way I did before Don't turn your back on me I won't be ignored...
Je ferme les yeux et je me rappelle mon dernier passage londonnien.
Malgré le peu de batterie qu'il lui restait le lecteur mp3 ne m'avait pas encore lachée... 4.30 pm, il faisait déjà nuit dehors. Les gens autour commecèrent à s'agiter, à ranger leurs affaires précipitemment. D'habitude, je me contentais de les regardais tout en savourant l'arrivée ralentie dans la voie sous verre de Waterloo, mais cette fois, c'etait différent. Je ne regardais pas la gare autour, comme eux, je m'empressais de prendre mes bagages, de me lever et d'aller me mettre juste devant la porte de la voiture. Lorsqu'elle s'ouvrit, je sautais presque. Je passait la douane et me dirigeai vers le métro.
Dominique était là, m'attendant avec son petit sourire malicieux. Je m'approchai lentement, l'air de rien, comme si on allait simplement se faire la bise comme deux amies, puis elle se jeta sur moi pour me prendre dans ses bras...Elle me fit un "hi sister" traditionnel, et moi je pensais "i'm back"... Elle était venue avec Vanessa. On ne s'est pas fait la bise, ça n'est pas de coutûme là bas... On se regardait, juste un sourire. Je la trouve plutôt belle.
Cette fois encore plus que les autres, j'avais cette terrible impression de n'être jamais partie. Prendre sa Travelcard du weekend, le Tube, Jubilee line, et encore nous nous dirigions vers Victoria station.
Et cette odeur.
Cette odeur de Londres, qui n'est qu'à Londres... cette deur de rue, de bouffe, de ville si particulière.
Victoria station était bondée, nous tentons de nous faire un passage à travers la foule pour sortir de l'autre coté de la gare, vers Holland House...
Le trajet défile, je ne me rendais même pas compte du temps qui s'écoulait déjà. Monter les quatre petites marches, nous passons en vitesse le couloir de la réception, je ne payerais pas cette fois-ci, le lit de la voisine était libre...
Je trainais un peu dans la chambre avec ma soeur, elle me montrat les quelques derniers vêtements qu'elle s'était acheté.
Je regardais ma montre, le traine de Nikko n'allait pas tarder. Je suis sortie de la chambre en retenant doucement la porte pour ne pas qu'elle claque. La moquette par terre éttoufait mes pas. Je m'élançais dans l'escalier interminable, du quatrième étage jusqu'à la rue déjà sombre et humide. Le petit parc d'Eccleston square était endormi. Pour la énième fois, je refaisais ce trajet. J'était bien. La musique dans les oreilles. J'arrivais dans le Tube avec Silicon Soul, j'avais presque envie de courir. Circle line. J'ai pris la fine veste noire de ma soeur, les mains dans les poches, je doublais les gens dans les couloirs et les escalators. Quand la voie de Mathieu Chédid rententit dans mes oreilles, je commence à chanter. Petit plaisir qu'est celui de chanter en français dans les rues anglaises. Je veux pas finir ma vie à Tombouctou.
Je me retrouvais dans le hall d'arrivée de l'eurostar, et là pour la première fois, c'est moi qui était de ce coté ci. c'était moi qui attendait l'arrivée du train devant les grandes portes grises. Devant moi un couple faisait sauter en l'air leur enfant, un ami arriva. Je n'ai pas su s'ils parlaient anglais ou français.
Qui pourrait s'empêcher de regarder deux être qui se retrouvent dans une gare et s'embrassent sauvagement ? Qui pourrait s'empêcher de se dire " ça fait des mois qu'ils ne se sont pas vus..." ? Nikko arriva, on s'embrassait sauvagement, ça faisait 3 heures qu'on ne s'était pas vus.
Peu de temps après que l'on soit arrivés à l'hôtel, Gaëlle débarquait dans la chambre, nous disant de ralier celle de ma soeur. Ensuite Kattie arriva, comme à son habitude elle criait dans la chambre, un sourire jusqu'aux oreilles.
Retrouver les gens, leurs attitudes.
Nous n'avons pas attendu que tout le monde soit là pour commencer à boire et à manger. Dom, qui n'avait pas beaucoup mangé de toute la journée s'est vite retrouvée un peu faite. Ce qui ne l'empêchait pas de continuer à boire ni à rire de plus belle.
Je la regardais, dans son ptit monde. Il manquait quelques personnes évidemment, mais ceux des plus important sont là. Elle était plus qu'heureuse. Je voyais dans son sourire quelques chose de nouveau, de libéré. était-ce l'alcool ? Sûrement un peu. Mais surtout cette vie qu'elle a enfin réussit à atteindre.
Tel un alcotest terrible, les bougies sur son gâteau refusèrent de s'étteindre, elle en riait de plus belle, incapable de rester stable devant cette pièce de patisserie française, achetée sur Bond Street. Les bougies s'éteignirent finalement.
Après l'ouverture un peu sauvage des paquets cadeaux, les gens sortirent lentement pour aller se préparer au départ en club. Une touche de maquillage, changement de fringue, et on se retrouvait en bas pour aller prendre le bus.
Le Swan nous acceuillit comme d'habitude, avec ces 7£ à l'entrée et son groupe de musciciens déchainés... Du monde, beaucoup de monde. Bien plus ques les fois précedentes... Au début la musique restait plutôt rock. Des morceaux connu, sur lesquels tout le monde peut hurler les paroles. Putain que ça faisait du bien de hurler. J'en avais mal à la gorge, mais personne n'entends vraiment que tu hurles...
Puis coup de fatigue. Peu après l'arrivée de Christina et Nacim, avec qui je n'ai pas dansé pour une fois ( ;)... ) ma soeur se fit introuvable. Tout le monde pensait alors qu'elle avait du partir avec Vanessa, où qu'elle devait être malade dans un coin.
On est donc allé danser encore un peu à l'étage, plutôt techno à ce moment là, pour finalement décider de rentrer. Dehors il faisait un froid terrible. J'étais persuadée que ma soeur serait déjà à l'hotel. Je n'avais pas la clé de la chambre. Arrivés là basn je frappe à la porte, personne.
Shit. Plus d'une heure d'attente dans le couloir, je tombais de fatigue, Nikko s'endormait. Finalement à 4 heure elle est arrivée, en pleine forme. Elle était juste dans la salle du haut, pendant toute la soirée.
Je m'étalais dans mon lit pour ne me réveiller qu'à midi.
L'incontournable resto indien et son buffet à vonlonté ne furent pas de grand standing... serveur à l'ouest, plat un peu sec... au moins ça n'était pas trop cher. Etape au Starbucks Coffee, où j'embarquais à nouveau une tasse...
Nous marchons à travers St James park pour se diriger vers Trafalgar Square. Des écureuills couraient partout. L'un se posa sur une petite barrière, en grignotant un bout de cookie. Il nous regarda dédeigneusement avant de finir son gâteau. Je tendais la main vers lui sur laquelle il donna un petit coup de patte, laissant l'infime trace d'une griffure; je n'avais rien à lui donner et le petit animal me repoussait.
Leicester Square. Préparation de l'avant première de Cold Mountain. Le soir, les acteurs seront là. il n'était que 4 heures, les gens s'entassaient déjà derrière les barrières sur lesquelles on avait placardé des affiches du film, moitié plastique, moitié carton. Elles sont accrochés par des cirflex en plastiques, impossibles des les défaires. Dom proposa de revenir le soir avec Nikko pour les couper avec un couteau ou autres. Mais les affiches risquent d'être enlevées, je pris donc l'initiative de bruler consiencieusement les cirflex avec mon briquet. Je me brulais à moitié les doigts avant que nos deux affiches ne soient décrochées. On se demanda alors si j'allais pouvoir passer dans l'eurostar avec cette affiche...
Dernier passage à l'hotel pour prendre mes affaires, et on se dirigeai vers l'eurostar. Nikko restait jusqu'au lendemain.
"A dans 10 jours" pour ma soeur, "a demain" pour Nikko, et je rentre dans la salle d'embarquement. Je passais la douane sans problème pour l'affiche, qui est quand même assez volumineuse... Quelques minutes après m'être assise, le lecteur mp3 décroche. Shit. bouquin presque fini. Shit.
Et puis finalement pas si shit que ça. Mon voisin était un jeune homme plutôt sympathique, surtout bavard... Je suis contente de ne pas avoir à subir le départ de Londres, comme à chaque fois... Je n'ai pas eu le loisir de regarder dehors la ville qui s'éloigne, l'usine désafectée qui disparait lentement...
A Paris mes parents m'attendaient sur le quai. Je commençais à raconter le weekend, mais je n'avais pas le courage. Tout me manquait déjà. Par un coup de fil de ma mère, je savais Dom, Nikko et les autres au pub The Page... et moi qui rentrais gentiment vers Marolles...
Commentaires :
NikkO |
One day, this town will be our town... Kiss...
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à 12:14